Sana-kan Mer 7 Nov - 18:46
Des galeries... voila ce que me rappelait cet arbre surement millénaire. Des galeries dont l'acier froid aurait été remplacé par du bois tendre.
L’arrêt ce fit devant une porte finement sculptée.
La xylographie devait être un savoir recherché dans cette ville.
L'oracle ouvrit la porte de son "appartement" et accueilli le petit groupe que nous formions, Maïwen et moi.
Mhm maniaque apparemment. Un petit TOC sans grande importance, sauf s'il est poussé à l’extrême mais c'est plutôt courant. En tout cas, bien pratique pour recevoir. L'habitation m’apparut fort confortable.
Mais avant que je ne puisse m’installer, les hostilité débutèrent... mais pas de la bouche à laquelle je m'attendais.
Et pour une rare fois, je n’eus pas à simuler ma surprise. Par une raison totalement inconnue, elle m'avait percé à jour. Elle qui il n'y a pas 10 secondes retenait des larmes pour une autre raison toute autant inconnue, me regardait maintenant sévèrement, en colère et réprobatrice.
Mais? De quoi tu parle?
Oh tu ne perds rien pour attendre mais avant tout, j'aimerais savoir qu'est ce que te fais croire ça?
Tu me fais un peu peur... bien sur que si je suis vivante, je pourrais pas être la sinon.
Je fis bien entendu mine de ne pas comprendre où elle voulait en venir, la faire passer pour démente? Ça pourrait être amusant mais hélas, j'ai fort à parier que l'oracle pense la même chose de moi ou du moins, ce demande ce que je suis.
Maïwen, tu es à la fois si proche et si loin de la vérité. Même moi je ne suis pas sure de la connaitre... ni de le vouloir.
Instinctivement, ma main joignit ma nuque et commença de petit mouvement apaisant. Elle n'était pas encore là, cette sensation, mais elle ne saurait tarder. Sans parler de l'effet "perdue" et tremblante que je donnais devant la propriétaire des lieux.
Je suis vivante, je vis, je respire, je pense, et la... j'ai peur.
Nulles émotions hein? Tu te trompe, c'est juste que tu ne la rec...
...Je vois, j'ai compris. Toi aussi tu en fais parti. C'est évident, c'est écrit dans tes yeux. La cause de ta soudaine intuition est claire. Il me manque le moyen utilisé...
Malgré ma détresse évidente... et parfaitement simulée, je restais debout, droite et observait curieusement l'accusatrice. Je n'en était pas à la première accusation sous cette forme de divers fait et l'enfant que je jouais ce devait d’être à la fois forte et fragile. Fragile car perdue, forte car affrontant la réalité.
Pourquoi tu dis ça? C'est méchant tu sais? Concluais-je en haussant légèrement le ton, comme blessée par ses paroles.