J’ai plutôt un sommeil léger. Lovée contre Kôtarô, j’ouvris les yeux au son de pas légers. La porte s’ouvrit puis se ferma. Quelqu’un s’était levé. L’aube n’était pas encore là. Alors je décidais de me rendormir un peu. Je devais être fatiguée puisqu’il me fallu à peine 30 secondes pour tomber de nouveau dans les bras de Morphée jusqu’à ce que j’entendis des aboiements sous la fenêtre. Puis, un cycle de sommeil plus tard, j’embrassais le géant et me levais.
Je pris mes vêtements, mon sac de potions et me dirigeais dans le couloir. J’ouvris toutes les portes qui se présentaient, jusqu’à ce que je tombe sur Lilas. J’eus d’abord peur de l’avoir dérangée. Mais elle me désigna la salle d’eau en voyant mes frusques pendantes à mon bras.
Merci beaucoup ! lui chuchotais-je.
Elle parti dans le sens inverse. Apparemment, elle en sortait. Ses cheveux étaient mouillés.
Cette salle risquait de me revoir souvent !! La grande bassine venait d’être vidée, et de l’eau chauffait dans le gros chaudron. Bonheur ! le temps de retirer ma chemise de nuit et… Et on va quand même vérifier que la clé sécurise l’accès. Je ne voudrais pas être surprise nue pas un homme ! Ou pire !! Par un nain !
Non, tout va bien, le loquet est verrouillé. Je changeais d’abord le drap du fond de la bassine en bois. Il serait dommage de se trouvée piquée d’échardes. Ensuite, de l’eau chaude pour commencer la journée en beauté. Quelques gouttes d’essence de rose pour chasser les ondes négatives. Enfin, le savon au lait d’ânesse dont la recette n’était plus un secret pour moi.
Une fois entrée dans ce bain délassant, je réveillais alors doucement mes muscles endoloris par le long voyage de ces derniers jours. Et mon esprit noué par ces récents événements se détendit peu à peu. J’avais plusieurs choses à découvrir, mais une seule revenait à la charge : Sana-Kan.
Pourquoi cette petite humaine n’éprouve pas d’émotion ? Que je n’en ressente pas chez O’Bi Ru, ou très peu, passe encore, puisque ‘il n’est pas totalement humain. Même ce Henry qui n’est pas fait d’os et de chair en avait. Pourquoi pas cette enfant ?
Y a-t-il des limites au ressenti des émotions ? Peut-être ne suis-je pas assez entraînée.. Kôtarô a bien réussi à m’apprendre à me déplacer en disparaissant…
Je secouais alors la tête et m’empara du savon. Un peu de lotion dans les cheveux et hop ! Si je pouvais je brillerai de propreté.
Un bain par semaine, le rêve !
Je m’immergeais d’eau afin d’enlever les bulles de mes cheveux, puis sortis. Une fois séchée et habillée, je tressais mes cheveux humides et commençais à rendre l’endroit dans l’état où je l’avais trouvé.
Je fis un crochet par la chambre pour y déposer mes affaires. Enfin ! Toutes SAUF un sachet de thé !! Vils nains à la boisson dépravante !
Tiens ! Sana-Kan n’est plus dans son lit. Cela me permettra peut être de me trouver quelques minutes avec elle. Nous avons besoin de discuter. J’AI besoin de discuter avec elle.
A force de penser, je ne vis pas mon parcours et manqua de trébucher dans les escaliers. Dans la salle, seul Errence se trouvait là, une tasse et un livre à la main. Enroulé dans une couverture, il semblait vraiment frêle. Pourtant, le ciel était clair, et la température avoisinait déjà les 25°C dehors !
Dans la cuisine, je trouvais un Saule déjà très actif :
Bonjour Demoiselle, qu’est ce qui vous ferait plaisir ? Avez-vous passé une bonne nuit ?
Très bien maître nain ! Le lit était très moelleux et votre salle d’eau est … magnifique !
Le nain sourit.
Ce sont nos fées qui nous ont appris les avantages du bain.
Vos fées ?
Ceci est une histoire que je vous conterai plus tard ! En attendant, restaurez-vous ! La journée ne fait que commencer.
Il me donna un plateau rempli de fruits, d’eau chaude, de pain et de beurre. Comme s’il avait lu dans mes pensées. Je m’installais alors près de la fenêtre depuis laquelle j’avais vu sur la place centrale. Il n’y avait pas un chat.
Je vais me plaire ici, beaucoup d’histoires sont à découvrir. J’ai hâte d’en savoir plus !
Je pris mes vêtements, mon sac de potions et me dirigeais dans le couloir. J’ouvris toutes les portes qui se présentaient, jusqu’à ce que je tombe sur Lilas. J’eus d’abord peur de l’avoir dérangée. Mais elle me désigna la salle d’eau en voyant mes frusques pendantes à mon bras.
Merci beaucoup ! lui chuchotais-je.
Elle parti dans le sens inverse. Apparemment, elle en sortait. Ses cheveux étaient mouillés.
Cette salle risquait de me revoir souvent !! La grande bassine venait d’être vidée, et de l’eau chauffait dans le gros chaudron. Bonheur ! le temps de retirer ma chemise de nuit et… Et on va quand même vérifier que la clé sécurise l’accès. Je ne voudrais pas être surprise nue pas un homme ! Ou pire !! Par un nain !
Non, tout va bien, le loquet est verrouillé. Je changeais d’abord le drap du fond de la bassine en bois. Il serait dommage de se trouvée piquée d’échardes. Ensuite, de l’eau chaude pour commencer la journée en beauté. Quelques gouttes d’essence de rose pour chasser les ondes négatives. Enfin, le savon au lait d’ânesse dont la recette n’était plus un secret pour moi.
Une fois entrée dans ce bain délassant, je réveillais alors doucement mes muscles endoloris par le long voyage de ces derniers jours. Et mon esprit noué par ces récents événements se détendit peu à peu. J’avais plusieurs choses à découvrir, mais une seule revenait à la charge : Sana-Kan.
Pourquoi cette petite humaine n’éprouve pas d’émotion ? Que je n’en ressente pas chez O’Bi Ru, ou très peu, passe encore, puisque ‘il n’est pas totalement humain. Même ce Henry qui n’est pas fait d’os et de chair en avait. Pourquoi pas cette enfant ?
Y a-t-il des limites au ressenti des émotions ? Peut-être ne suis-je pas assez entraînée.. Kôtarô a bien réussi à m’apprendre à me déplacer en disparaissant…
Je secouais alors la tête et m’empara du savon. Un peu de lotion dans les cheveux et hop ! Si je pouvais je brillerai de propreté.
Un bain par semaine, le rêve !
Je m’immergeais d’eau afin d’enlever les bulles de mes cheveux, puis sortis. Une fois séchée et habillée, je tressais mes cheveux humides et commençais à rendre l’endroit dans l’état où je l’avais trouvé.
Je fis un crochet par la chambre pour y déposer mes affaires. Enfin ! Toutes SAUF un sachet de thé !! Vils nains à la boisson dépravante !
Tiens ! Sana-Kan n’est plus dans son lit. Cela me permettra peut être de me trouver quelques minutes avec elle. Nous avons besoin de discuter. J’AI besoin de discuter avec elle.
A force de penser, je ne vis pas mon parcours et manqua de trébucher dans les escaliers. Dans la salle, seul Errence se trouvait là, une tasse et un livre à la main. Enroulé dans une couverture, il semblait vraiment frêle. Pourtant, le ciel était clair, et la température avoisinait déjà les 25°C dehors !
Dans la cuisine, je trouvais un Saule déjà très actif :
Bonjour Demoiselle, qu’est ce qui vous ferait plaisir ? Avez-vous passé une bonne nuit ?
Très bien maître nain ! Le lit était très moelleux et votre salle d’eau est … magnifique !
Le nain sourit.
Ce sont nos fées qui nous ont appris les avantages du bain.
Vos fées ?
Ceci est une histoire que je vous conterai plus tard ! En attendant, restaurez-vous ! La journée ne fait que commencer.
Il me donna un plateau rempli de fruits, d’eau chaude, de pain et de beurre. Comme s’il avait lu dans mes pensées. Je m’installais alors près de la fenêtre depuis laquelle j’avais vu sur la place centrale. Il n’y avait pas un chat.
Je vais me plaire ici, beaucoup d’histoires sont à découvrir. J’ai hâte d’en savoir plus !