O'Bi-Ru resta donc dehors, et posa son derrière sur la passerelle, juste devant la masi des fêtes. Il avait récupéré ses affaires, et il s'adossait maintenant à son sac.
La nuit était calme, et le pandaren laissa la douce brise de l'altitude caresser sa toison.
O'Bi-Ru sortit trois petits verres en bois d'une de ses poches. Chacune était gravée d'un symbole représentant un élément, terre, eau et air. Il les remplit de saké, et les disposa devant lui.
Il s'inclina ensuite profondément, remerciant la nature de son périple et des rencontres qu'il allait faire.
Et moi ? demanda la voix dans sa tête, le feu dans sa poitrine gonflant au rythme de sa respiration. Tu t'inclines devant les éléments, mais et moi ?
Je n'ai nul besoin de remercier l'esprit du feu, puisque que son suppôt remplace mon cœur.
Gnah gnah gnah.
L'intervention de Calcifère brisa sa concentration. Quand il tenta de la retrouver, il ne put sentir qu'une vague de malaise.
C'est toi qui... ?
Non. Il semblerait que quelqu'un pratique la magie en ce moment, une magie puissante. Tu n'es plus insensible aux fluctuations des courants magiques, tu sais ?
Plus sérieusement, cet endroit ne m'inspire pas confiance.
Pas à moi en tout cas. Je suis curieux de voir comment se déroule la vie ici, et si nous sommes les premiers.
Évite de t'attirer des ennuis. Et renseigne toi plus sur ceux qui sont venus avant nous. T'as discuté avec la gamine tout la soirée, mais pour pas grand chose au final.
"Nous" ? c'est la première fois que tu utilises ce terme pour nous désigner.
Et tu veux que je nous appelle comme ? tu as beau être ma prison, nous ne sommes plus qu'un maintenant ! faut-il que je te le rappelle ?
Inutile non.
Si je décide de m'endormir, puis-je espérer me réveiller au même endroit ?
Oui.
Sans que rien ne sois détruis autour de moi ?
Pour qui tu me prend ? j'aime connaître les endroits que je visite avant de les rayer de la surface de la terre...
O'bi'Ru se redressa. Il laissa les verres à place, se retourna et se saisit de sa couverture. Il s'enveloppa dedans, et posa son chapeau sur sa tête.
J'espère trouver un moyen pour me débarrasser de toi ici.
J'ignore comment cela se passe pour toi, mais bonne nuit, Calcifère.
Qui peut se permettre de saluer son propre cœur ?
La nuit était calme, et le pandaren laissa la douce brise de l'altitude caresser sa toison.
O'Bi-Ru sortit trois petits verres en bois d'une de ses poches. Chacune était gravée d'un symbole représentant un élément, terre, eau et air. Il les remplit de saké, et les disposa devant lui.
Il s'inclina ensuite profondément, remerciant la nature de son périple et des rencontres qu'il allait faire.
Et moi ? demanda la voix dans sa tête, le feu dans sa poitrine gonflant au rythme de sa respiration. Tu t'inclines devant les éléments, mais et moi ?
Je n'ai nul besoin de remercier l'esprit du feu, puisque que son suppôt remplace mon cœur.
Gnah gnah gnah.
L'intervention de Calcifère brisa sa concentration. Quand il tenta de la retrouver, il ne put sentir qu'une vague de malaise.
C'est toi qui... ?
Non. Il semblerait que quelqu'un pratique la magie en ce moment, une magie puissante. Tu n'es plus insensible aux fluctuations des courants magiques, tu sais ?
Plus sérieusement, cet endroit ne m'inspire pas confiance.
Pas à moi en tout cas. Je suis curieux de voir comment se déroule la vie ici, et si nous sommes les premiers.
Évite de t'attirer des ennuis. Et renseigne toi plus sur ceux qui sont venus avant nous. T'as discuté avec la gamine tout la soirée, mais pour pas grand chose au final.
"Nous" ? c'est la première fois que tu utilises ce terme pour nous désigner.
Et tu veux que je nous appelle comme ? tu as beau être ma prison, nous ne sommes plus qu'un maintenant ! faut-il que je te le rappelle ?
Inutile non.
Si je décide de m'endormir, puis-je espérer me réveiller au même endroit ?
Oui.
Sans que rien ne sois détruis autour de moi ?
Pour qui tu me prend ? j'aime connaître les endroits que je visite avant de les rayer de la surface de la terre...
O'bi'Ru se redressa. Il laissa les verres à place, se retourna et se saisit de sa couverture. Il s'enveloppa dedans, et posa son chapeau sur sa tête.
J'espère trouver un moyen pour me débarrasser de toi ici.
J'ignore comment cela se passe pour toi, mais bonne nuit, Calcifère.
Qui peut se permettre de saluer son propre cœur ?